l’œil de ce côté-là ! répondit sur-le-champ le jeune Settler ; ça va bien, Halleck ?… je suis ravi de vous voir ! vous êtes le bienvenu chez nous, croyez-le.
— Je vous crois, mon ami, répondit Halleck en échangeant une cordiale poignée de main ; sans cela, je ne serais point venu. Ah ! mais ! ah mais ! vous avez changé, Will ! Peste ! vous voilà un homme ! je vous ai tenu au bout de mon lorgnon pendant dix minutes, et, jamais je n’aurais soupçonné votre identité, n’eut été Maria qui n’a su me parler que de vous.
— Est-il impertinent ! mais vous êtes un monstre ! Vingt fois j’ai eu mon ombrelle levée sur votre tête pour vous corriger, mais je vais vous punir une bonne fois !
— Prenez ma canne, cousine, ce sera mieux que votre parasol.
Chacun se mit à rire, on emballa valise, portefeuille, album et boîtes de peinture dans le caisson ; puis on songea au départ.
— Crois-moi, Will, prend place à côté de moi, laissons-la conduire si elle y consent ; cet exercice lui occupera les deux mains, de cette façon j’aurai peut-être quelque chance de pouvoir