sentier ? J’en ai assez des trous, des serpents et des moucherons.
— Êtes-vous préparé à la mort ? lui demanda solennellement Waltermyer, dont l’honnête visage avait perdu sa gaieté habituelle, pour prendre une expression anxieuse.
— Mourir ! quelle question ? Est-ce qu’on est prêt à cela ?
— Cependant la mort nous environne : entendez-vous ce bruit ?
— Oui, il court dans les broussailles lointaines derrière nous. Peut-être c’est un des chevaux que nous avons abandonnés.
— Un cheval ne galope pas si vite ; un daim lui-même ne pourrait pas.
— Qu’est-ce donc ?
— Levez-vous sur vos étriers et regardez.
— Je vois un grand nuage de poussière épaisse comme si cent buffles passaient à grande vitesse, la soulevant dans les airs.
— Les buffles et les daims courent peut-être en ce moment ; mais ils ne suivent pas ce chemin-là.