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CHAPITRE xv

un duel au désert


Le sauvage et le Mormon se trouvèrent donc en présence, à peu près égaux en force, sauf que l’Indien avait l’avantage d’être à cheval.

Il poussa sa monture avec une indifférence affectée, si près de Thomas, que celui-ci fut rudement heurté, et faillit être foulé aux pieds par l’animal demi-sauvage.

— Où est la jeune Face-Pâle ? demanda-t-il en secouant sa tête empanachée, et accompagnant ses paroles d’un mauvais sourire.

— C’est précisément la question que j’allais vous faire, répliqua Thomas.

— Lorsque les guerriers blancs, après avoir