Page:Aimard, Auriac - L’Aigle-Noir des Dacotahs.djvu/216

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


ÉPILOGUE



Par une belle journée de juin, des groupes curieux et affairés stationnaient aux alentours d’un des plus riches hôtels de Saint-Louis, la grande cité assise nonchalamment sur les rives du Père des eaux (nom indien du Missouri).

Quelques gentlemen et quelques ladies, même, ne dédaignaient pas de sonder l’horizon à l’aide de leurs mignons binocles en cristal ; plusieurs miss folâtres circulaient dans la foule, fort embarrassées de savoir ce qui leur tenait le plus à cœur de satisfaire leur curiosité ou de faire admirer leurs joues roses et leurs fraîches toilettes.

Bientôt une cavalcade rapide apparut au milieu