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l’aigle-noir des dacotahs

indigne de lui ce monde civilisé qui n’avait su lui fournir que traîtrise et déception. La maison maternelle, vide et solitaire, était pour lui un lieu sombre et désolé ; l’aspect de tous ceux qui formaient jadis sa société lui était insupportable.

Un jour, on vit Charles Saint-Clair revêtu du costume du désert, la carabine de son aïeul sur l’épaule, quitter les terres civilisées et marcher vers le lointain Ouest.

Le sang indien s’était réveillé dans ses veines, Charles allait s’asseoir aux wigwams des Dacotahs ses ancêtres.