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l’aigle-noir des dacotahs

sauvés, cria Waltermyer se haussant sur ses étriers.

Enfin on aperçut de loin serpentant au travers du gazon touffu et luxuriant, l’onde argentée, l’onde précieuse et désirée de la source. Ce fut alors une course échevelée ; hommes et chevaux se précipitèrent avec une indicible ardeur vers l’oasis salutaire et chacun étancha sa soif à longs traits.

Une heure après les voyageurs goûtaient un doux repos couchés sur la fraîche pelouse, bercés par le murmure enchanteur du ruisseau qui babillait autour de leur camp.

Waltermyer avait tenu sa promesse, ses compagnons étaient sauvés. Étendu sur l’herbe à côté de son bon cheval, il rêvait à la jeune fille qu’il fallait sauver aussi.