Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/100

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— Il fallait le lui ôter.

— Il fallait pouvoir ! j’ai bien essayé, mais il a failli me prendre la main.

— A-t-il donc avalé son chapeau ? demanda Sedley.

— C’est mon opinion. Mais la maudite bête n’y reviendra pas, je ne l’approcherai plus. Yah ! yah ! yah ! Il se passera du temps avant que je harhedoo’.

— Partons ! partons vite dit M. Sedley en se mettant en selle avec l’agilité d’un jeune homme. Caton, souviens-toi de bien garder la maison jusqu’à mon retour. Je reviendrai bientôt.

Comme les deux cavaliers partaient, Lucy apparut sur le seuil de la porte et demanda :

— Quand vous reverrai-je, mon oncle ?

— Dans une heure ou deux, au plus tard.

— Revenez le plus tût possible.

— Pourquoi, mon enfant, as-tu peur de demeurer ici seule ?