Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/173

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Après quelques chuchotements, leur chef se leva.

— Avez-vous décidé le verdict ? demanda le juge.

— Oui.

— Déclarez-vous le prisonnier coupable ou innocent ?

— COUPABLE.

— Fort bien ! Charles Dudley, tenez-vous debout pour écouter le prononcé de la sentence.

— Vous serez pendu par le cou jusqu’à ce que mort s’en suive, dans trois semaines à partir d’aujourd’hui. On va vous reconduire en prison.

Tout cela fut si vite expédié qu’il sembla à Dudley avoir assisté à la représentation d’une comédie ; il ne pût prendre au sérieux sa condamnation à mort.

Cependant il fit un désagréable retour à la réalité, lorsqu’on le renferma dans sa prison, c’est-à-dire dans le fort ou block-house.