Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/39

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parti, mais que le souvenir de certaines choses importantes l’avait retenu. Il finit par dire que, toutes ses affaires étant terminées, il allait exécuté son voyage.

— En vérité, ajouta-t-il en consultant le soleil, je devrais être en chemin depuis une heure.

Sur ce propos, il fit un signe d’adieu à Dudley, rajusta ses vêtements dérangés dans la chaleur de la lutte, et se mit à gravir la colline.

— Il nous fait voir là une vraie fuite de chasseur déconfit, observa le colporteur lorsque l’autre eut disparu derrière les arbres : je n’ai jamais vu d’homme aussi orgueilleux de son fusil, et qui déteste autant les Yankees.

— Nous devons dissiper ses préjugés et le ramener par la douceur à de meilleures pensées Dodge, et non pas l’irriter par de futiles contrariétés.

— Voilà pour ses bonnes pensées ! répliqua le colporteur en faisant claquer ses doigts avec mé-