Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/46

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— Toi ! faire un speech ! je voudrais entendre ça !

«  — Il parle de la glorieuse contrée que de pervers avilissent par leur honteuse attitude en face de l’opposition : leurs errements aboutissent à faire naitre des antipathies, des haines des animadversions !!… » Yah ! yah ! que pensez-vous de ce speech ?

Quoique d’humeur fort peu plaisante, Overton crut devoir partir d’un grand éclat de rire, et se montrer prodigieusement satisfait.

— C’est riche ça ! Caton ; ce que j’appelle décidément riche ! je suppose qu’une pareille éloquence est de nature à convaincre.

— Peut-être pas entièrement. On ne fait pas toujours attention à l’éloquence de Caton.

— Dans ce cas là, que ferais-tu ?

— Je parlerais de la nécessité pénible où je serais d’infliger d’une façon sommaire un châtiment corporel.