Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/78

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et le récompensa par un regard protecteur.

— Ah ça, et nous oublions ce Dudley, il me semble, poursuivit le maître de poste.

— Il me semble que nous avons assez parlé de nos supérieurs, interrompit Nathan Dodge d’un ton tranchant.

— Qu’appelez-vous, supérieurs ? demanda le cordonnier qui commençait à prendre feu.

— Eh ! donc ! supérieur à vous !

Le cordonnier se leva et tournant le dos à la porte, se mit à déclamer avec des gestes furieux :

— Je dis ce que je dis de ce Charles Dudley ! qu’est-ce qu’il fait ici ? rien de bon d’où vient-il ? qui le connait ? pourquoi a-t-il quitté son chez lui ? Hein ? j’aimerais le savoir oui je le dis, je soupçonne ce Dudley.

À cet instant la porte s’ouvrit et Dudley en personne se présenta. Le tailleur s’évertua à faire des signaux au cordonnier ; mais ce dernier