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Si l’extérieur était coquet, l’intérieur était remarquable par ua ordre et une propreté admirables : le modeste mobilier brillait d’un poli dû aux soins de chaque jour ; chaque objet portait les traces d’un goût peu commun en ce qui concernait sa forme et son arrangement. Partout régnait une atmosphère embaumée, révélant la présence d’une femme.

D’un côté on voyait une bibliothèque garnie de quelques volumes choisis ; de l’autre une étagère chargée de fleurs exotiques.

Des gravures signées par les maîtres décoraient les murs ; au milieu d’elles on remarquait deux portraits, dus évidemment au pinceau d’un grand artiste. Ils représentaient, l’un, un jeune homme de vingt-cinq à trente ans ; l’autre, une femme de vingt ans environ.

Cette maison tranquille et charmante n’avait que deux habitants : un vieillard et une jeune fille. Dans le vieillard on retrouvait, sauf la