Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/93

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tes de la petite maison solitaire entendirent le pas d’un cheval, et aussitôt Hugh Overton parut sur le seuil de la porte.

— Holà, eh ! cria ce dernier, le vieux bonhomme est-il là ?

— Si par «  vieux bonhomme  » vous prétendez me désigner, je suis là, répondit M. Sedley.

— Je viens vous voir, squire, répliqua Overton avec un gros rire, au sujet de cette pièce de terre que vous voulez nous vendre, sur le bord de la rivière. Vous savez ! nous avions dit que nous en reparlerions.

— Je veux bien ; mais, êtes-vous bien pressé ?

— Assez… pourquoi ?

— C’est que, répartit le vieux gentleman avec un sourire, j’ai en tête une autre affaire importante : et si vous vouliez attendre un jour ou deux cela nie ferait le plus grand plaisir.

— Quelle grande opération entreprenez-vous donc ? peut-on vous le demander sans indiscrétion ?