— Un mot avant de me quitter. — Où est Black-Prince ?
— Dans la stalle la plus proche de la porte.
— Pourquoi ne me l’avez-vous pas envoyé, au lieu de la Grise ?
— Parce que je n’étais pas sûre qu’on vous trouverait ; et que si vous veniez par ici, vous pouviez avoir besoin du cheval.
— Ma valise ? le grand manteau ? la petite lanterne de corne ? la boite à allumettes ?
— Sur le guéridon ou sur une chaise, à côté de votre lit.
— Merci, chère enfant ; que vous êtes bonne et attentive pour moi !
— Ah ! voyez ! la lune éclaire ; vous n’aurez pas besoin de votre lanterne.
— Je ne marche jamais sans ma lanterne, Jerutha, lorsque je suis seul ; je ne vois pas, comme vous, dans l’obscurité, et lorsqu’en arrivant dans une auberge étrangère, je veux installer mon bon cheval Black-Prince, il me faut de la lumière, sous peine de troubler toute l’écurie.
À ces mots, ils se séparèrent, et Burleigh entra dans la chambre, agité de sombres pressentiments. Il alluma une chandelle, ouvrit sa valise, la mit