Page:Aimard - Le Grand Chef des Aucas, 1889.djvu/217

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Antinahuel s’avança la tête haute, brandissant dans sa main nerveuse sa puissante hache de guerre…

— L’homme est faible, répondit Antinahuel ; mais Pillian aime ses fils les moluchos, il m’inspirera les paroles que je prononcerai : mon seul désir est la bonheur de la nation araucane.

— Mon père a convoqué le grand Aucacoyog de la nation ; soupçonnait-il donc la nouvelle qu’il vient de recevoir ?