Page:Aimard - Le Grand Chef des Aucas, 1889.djvu/251

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« — Voici son poncho et son chapeau, reprit Joan. — Ciel ! s’écria Louis, il est mort ! »

— Mais vous êtes le seul homme qui…

— Ne dites pas cela, interrompit vivement don Tadeo, je ne me reconnais pas le droit d’imposer à mes concitoyens des idées et des vues qui peuvent être fort bonnes, du moins je les crois telles, mais qui ne sont peut-être pas les leurs. L’homme qui voulait nous asservir est abattu, sa tyrannie ne pèse plus sur nous, mon rôle est fini. Je dois laisser au peuple, dont je m’honore