Page:Aimard - Les Chasseurs d’abeilles, 1893.djvu/165

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
161
LES CHASSEURS D’ABEILLES


Don Leoncio fit allumer des torches et attachant son mouchoir au bout de son sabre il s’avança résolument vers le rancho.

Mais les coups avaient porté, le combat était bravement engagé, chacune des deux antagonistes avait le visage partagé par un double sillon sanglant.

Ni l’une ni l’autre n’avaient menti, car chacune portait les marques de son adversaire.

Les assistants trépignaient de joie et d’admiration, et applaudissaient à tout rompre, jamais ils n’avaient vu une si belle navajada.