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LES RODEURS DE FRONTIÈRES

tions et en bravant mille périls, à leur faire mettre bas les armes et à faire cesser enfin le carnage.

Tout à coup des cris, des pleurs et des supplications se firent entendre du côté du fleuve.

Le chasseur s’élança rapidement, agité par un sombre pressentiment.

Le Cerf-Noir et ses guerriers le suivaient ; lorsqu’ils arrivèrent à l’endroit où Quoniam avait réuni les femmes, un effrayant spectacle s’offrit à leurs yeux.

Mistress Watt et trois autres femmes gisaient sans mouvement sur le sol, reposant dans une mare de sang. Quoniam percé de deux blessures, une à la tête et l’autre à la poitrine, était étendu devant elles.

Il fut impossible d’obtenir aucun renseignement des autres femmes sur ce qui s’était passé ; elles étaient à demi folles de terreur.

Les enfants du capitaine avaient disparu !

. . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . .


XI

LA VENTA DEL POTRERO.


Usant maintenant de notre privilége de romancier, nous transporterons la scène de notre récit au Texas et nous reprendrons notre histoire seize ans environ après les événements rapportés dans le précédent chapitre.

L’aube commençait à nuancer les nuages de ses teintes nacrées, les étoiles s’éteignaient les unes