— TOULOUSE — (suite) | ||
Sept. 1943 | 37.836 | 58.659 |
Oct. " | 37.924 | 60.888 |
Nov. " | 36.447 | 59.580 |
Déc. " | 30.554 | 51.344 |
Janv. 1944 | 21.900 | 51.800 |
Fév. " | 26.400 | 60.700 |
Mars " | 28.400 | 63.000 |
Avril " | 5.400 | 61.000 |
Pour avoir une idée exacte de la situation, il est toutefois indispensable de retenir les observations suivantes :
— Ces chiffres, dans l’une et l’autre colonnes ne font état que de la main d’œuvre productive.
— Les chiffres portés comprennent les heures de repas (à cette époque, théoriquement 5 heures par semaine et par personne ; pratiquement 4 et 5).
— Certains travaux tels la quasi installation de la cantine de Toulouse ont été portés au compte des heures allemandes.
— La cadence de travail était particulièrement ralentie. On citera, à titre d’exemple, que les visites périodiques de Bloch 220 ont nécessité de 8.000 à 11.000 heures de travail qui se sont échelonnées sur des durées de 4 a 6 semaines, alors qu’avant guerre le même travail nécessitait 2.500 heures et était effectué en 5 ou 6 jours. C’est ainsi encore que certaines réparations de Lioré 45 ont nécessité jusqu’à 25.000 et 30.000 heures, alors que la fabrication des appareils neufs demandait 25.000 heures.
— Les heures portées au compte des commandes allemandes comprennent celles employées aux fabrication et entretien d’outillage. Il faut signaler que les fabrications d’outillage ont été volontairement « enflées ».
— À Toulouse, le chiffre de 5.400 heures donné pour le mois d’Avril 1944 pour le compte des commandes allemandes, sur un total de 61.000 heures, est dû au bombardement du 6 Avril. À partir de cette date, à peu près toute la main d’œuvre a été employée à la reconstruction du centre.
— On constatera une augmentation du nombre d’heures effectuées à partir d’avril 1943. La raison n’est pas due à une augmentation d’effectifs, mais à l’augmentation obligatoire de la durée du travail portée successivement de 35 heures à 40 et 48 heures par semaine.
— On n’a pu donner les nombres des heures des mois