Page:Alain - Les Marchands de sommeil, 1919.djvu/35

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qu’il se penche à droite et à gauche, et je vois bien que le bateau avance par secousses, la proue tantôt ici, tantôt là. Mais, ce que je ne vois pas tout de suite, c’est que c’est cette godille, mue transversalement, qui pousse le bateau. Il faut que je voie d’abord que la godille est inclinée, par rapport aux mouvements que j’observe ; il faut ensuite que je voie en quel sens on peut dire qu’elle se meut normalement à sa surface ; et que je voie aussi com-