Page:Alanic - Aime et tu renaitras.djvu/33

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union comme un abaissement pour la famille.

À leurs objections indignées, Mlle Valreux répliqua que la valeur intellectuelle et morale comptait, à ses yeux, avant tout autre avantage, qu’il fallait vivre dans son temps, que ce temps exigeait des hommes actifs et entreprenants comme M. Guérard, et que celui-ci, en outre de ses capacités éminentes, possédait un grand charme personnel et une parfaite distinction d’allures.

— Aussi, je comprends pleinement Hélène, je l’approuve, je la félicite. Et si j’avais quarante-cinq ans de moins, je lui disputerais son prétendant ! conclut gaillardement la marraine. Inutile de discuter avec ces femmes aveugles ! Et cet imbécile de Jean Marescaux, ayant chassé sur le domaine des Fauconneries en compagnie de l’industriel, ne se rangeait-il pas du parti de sa sœur, en affirmant sa sympathie pour Serge Guérard !

M. Boulommiers eût volontiers frotté les oreilles à son neveu, mais il est assez malaisé d’infliger ce traitement à un gaillard de vingt-six ans, comptant cinq pieds six pouces. Le châtelain de la Chènetière, lui, dès la prime installation de la fonderie, avait pris en grippe