Page:Alanic - Aime et tu renaitras.djvu/91

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guide. Et c’avait été le début du grand amour !

La veuve joignit ses mains nerveuses, sans s’apercevoir que ses ongles s’enfonçaient dans ses paumes, tandis que Fabert rassemblait les papiers épars, en échangeant quelques phrases indifférentes avec Mlle Mainfrey. Comme il se mettait debout pour prendre congé, Mme Guérard se leva aussi. Appuyée au dossier du fauteuil, elle murmura, la voix blanche, les yeux dans le vague :

— Peut-être irai-je, demain… Peut-être ?…

Puis elle retomba sur son siège, murée de nouveau dans ses pensées et sans que la réponse empressée, presque joyeuse, lui parvînt autrement qu’en bourdonnement confus.

X

— Mais c’est une cathédrale ici, une cathédrale du travail ! s’exclamait Solange Mainfrey, frappée de l’immensité de la nef où une foule aux mouvements ordonnés, exacts, s’agitait dans les profondeurs fuligineuses, parmi les