Page:Alanic - Les Roses refleurissent.pdf/332

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Car notre cœur n’est plus désormais solitaire ;
Nous n’aurons plus besoin, pour nous être compris,
D’entendre une voix chère aux accents attendris ;
Nous nous aimons si bien que nous pouvons nous taire…

Une forme légère s’approchait de lui, à pas veloutés. Vincent enveloppa, d’un regard ébloui, la svelte et douce apparition. Puis il tendit les mains vers les bras frais, tombant sur la robe vaporeuse. Dans les yeux aux nuances d’aurore, il lut, encore plus clairement que dans le petit livre, des choses ineffables.

Les doigts enlacés, ils demeurèrent perdus en leur contemplation. Et ils sentaient tous deux qu’elle était enfin venue, l’heure du solennel silence !


FIN