l’aime vingt fois plus depuis que j’ai des bottes, cette bonne petite mère !
Parmi ces petits se trouve un de ces petits docteurs qui ont plus de mémoire que d’esprit naturel. Il avait lu la veille un livre où il était question de la découverte de la poudre à canon. Alors il rassembla ses camarades et dit à l’un d’eux, espiègle et malin comme un démon : « Dis donc, Paul, sais-tu qui a inventé la poudre ? — Ma foi non, lui répond Paul, mais je suis bien sûr que ce n’est pas toi. » Et sans rancune il l’emmène avec tous les autres faire une partie de billes. Le collégien n’est pas plus boudeur que cela.
Les cours du collège ne sont
pas les seuls
lieux de récréation
des collégiens ;
quand il
pleut ils se retirent
dans les salles
dites de récréation.
Là d’autres jeux viennent
remplacer ceux
dont nous avons
parlé ; là le collégien
est très-pacifique.
L’inoffensif
bilboquet
charme ses heureux
loisirs ; et quand il va à un certain nombre de coups
sans manquer, il est mis au nombre des adroits, on le cite
dans le collège, c’est une notabilité du genre. Mais dans le
moment où il déploie le plus d’adresse, où son œil fait preuve
d’une extrême justesse, un farceur lui pousse le coude et
interrompt le cours de son triomphe.
« Bon, je te pincerai