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Page:Albert Le Roy - Le Gallicanisme au XVIIIe siècle 1700-1715, 1892.djvu/411

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LOUIS XIV DEMANDE LNÊ BULLE 583

plié les soins et les precautioiia pour stimuler lezelo de lacurie. Ccpohil ressort clairement d’uu mémoire du cardinal de Jciiison : a Sa Sainteté a grand inlé « rèt, pour le bien de la religion et pour tout ce t]uî « est même de sou autorité, défaire uue constitution

  • t qui puisse être rei ;ue en France, puisque le roi
  • l’assure qu*il donnera des lettres patentes on cette

a conformité qtii seront enregistrées au parlement» et « qu’elles seront remues par tous les évéques avec a respect, sans (jt^il soit rien ajouté dans leurs manrt dejnents qui puisse faire de la peine à Sa Sainteté 4 ni blesser son autorité, et que niènie ils seront tous 1 conformes et que Sa Majesté y veillera de si près « que tout s’exéeutera sans dilliculté dans tous les <ï diocèses *. » Enfin, nous possédons, aux arcliives des aifaires étrangères, les instructions mêmes que Louis IV transmettait au cardinal de laTrémoille, le 16 novembre 1711. Pour la première fors, le roi notillail à notre ambassadeur son désir d*obtenirune constitution ponlilîcale, el simultanément il luiordonnait de faire uue démarcbe onicielle au Vatican, t^etto dépécUe a été publiée tn twlenso par M* d’Avenel -, Comme elle est fort longue, assez diffuse, et qu’eu rinséranLtout entière nous n’ajouterions rien au double récit de Pbilopald et du cardinal de Janson, il sufOra d’en reproduire le début :

t Mon cousin, lorsque Je fais réilexion au zèle que < le pape a toujours témoi|=^né pour le maintien de la « pureté de la foi Je crois lui faire plaisir de luidécou- € vrir les atteintes quelle reçoit dans moji royaume^

• et de m’adrcsser cuinémetempsà Sa Sainteté pour

j. Aff. êtr, Rome» 513. BléoiOh’G c’u cardjaal do Jhqsod, orlobrâ

m.

2 . !.e* r i^éq tieâ et hs archeti^qifes rie Pty rh , depuis saini Dt^nj/i jfi^^ qttà noi jours t par M. te vicomLe d’AyeneU