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LEON-BATTISTA ALBERTI.

temps. Ce traité, où l’auteur s’élève avec énergie contre les courtisans, est plein de sel attique et de fine observation. Paul Jove le désigne comme un dialogue d’une grâce suprême, comparé par un grand nombre d’experts aux meilleurs travaux des anciens. Atteindre l’antiquité était, à cette époque, le parangon du mérite. Ce pourrait être, de nos jours, un assez bel éloge encore.

Cosimo Bartoli a réuni et traduit en italien, sous le titre d’Opuscoli morali, quinze œuvres éparses d’Alberti, dont voici les titres : Momo, overò del Principe. — Discorsi da senatori, altrimente Trivia. — Dell’amministrar la ragione. — Delle comodità et incomodità delle lettere. — Delle vita di San Potitò. — La Ciffera. — Piaccevolezze mathematiche. — Delle republica, vita civile et rusticana et delle Fortuna. — Della Statua. — Della Pittura. — Della Mosca. — Del Cane. — Apologi. — Hecatomfila. — Deifira.

Ces deux derniers traités ne sont pas des traductions, c’est le texte même d’Alberti, qui les écrivit en pur toscan. On croit qu’il en est de même des traités della republica, vita civile et rusticana et della fortuna. Il serait assurément très-intéressant de donner une analyse de ces œuvres, mais ce serait faire acte de bibliographie sur une