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LEON-BATTISTA ALBERTI.

duite des travaux ; le quatrième, de l’ensemble de l’œuvre ; le cinquième, des occurrences particulières ; le sixième, des ornements et de la décoration ; le septième, de la majesté qu’il faut donner aux choses saintes et sacrées ; le huitième, de la décoration de l’architecture civile ; le neuvième, de l’embellissement des constructions privées ; le dixième, des réparations et amendements des fautes commises. L’auteur y a joint un petit traité des navires, quelques considérations sur l’art de fondre, sur les nombres et les lignes, enfin sur l’utilité de l’architecte et de l’emploi qu’il en faut faire.

Ce livre, remarquable à tous égards, fut réédité à Paris dès 1512 par G. Torini. Un passage d’Alberti semblerait prouver qu’il n’a jamais eu l’intention d’y joindre des planches explicatives. Cosimo Bartoli a comblé cette lacune dans sa traduction, ainsi que dans celle des traités de la Statue et de la Peinture.

Le secrétaire du cardinal de Lenoncourt, Jean Martin, fit en 1553 une translation en français des dix livres d’architecture et les dédia au roi Henri II. La beauté du type, le format, les planches, font un volume remarquable de cet ouvrage qui n’est pas commun.

On voit, par une épître latine d’Ange Politien