Page:Alcott - La Petite Rose ses six tantes et ses sept cousins.djvu/98

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— Acceptez-la sans crainte, ma petite Rose, dit l’oncle Alec en souriant de son bon sourire. Cela fait partie de mon traitement, lequel consiste en trois remèdes souverains : l’air, le soleil et l’eau froide, le tout accompagné de beaucoup de gaieté et d’exercice et d’un peu de travail. Quant aux études sérieuses, vous ne les reprendrez que quand vous serez tout à fait guérie. Ce n’est pas à dire que vous resterez inactive, bien au contraire. Phœbé sera chargée de vous apprendre à tenir votre chambre en ordre, et, petit à petit, je vous donnerai d’autres ordonnances. Celles-ci vous effrayent-elles, ma chérie ?

— Pas le moins du monde ! s’écria Rose, mais il me sera impossible d’être longtemps malade dans une pareille chambre et avec un oncle comme vous, ajouta-t-elle en jetant autour d’elle un regard d’admiration.

— Alors, dit le docteur, mes remèdes n’auront pas le sort de ceux de tante Myra ?... Ma foi je n’en suis pas fâché. »