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LES QUATRE FILLES
DU
DOCTEUR MARSCH



CHAPITRE I

OÙ LE LECTEUR FAIT CONNAISSANCE AVEC LA FAMILLE AMÉRICAINE


« Noël ne sera pas Noël si l’on ne nous fait pas de cadeaux, grommela miss Jo en se couchant sur le tapis.

— C’est cependant terrible de n’être plus riche, soupira Meg en regardant sa vieille robe.

— Ce n’est peut-être pas juste non plus que certaines petites filles aient beaucoup de jolies choses et d’autres rien du tout, » ajouta la petite Amy en se mouchant d’un air offensé.

Alors, Beth, du coin où elle était assise, leur dit gaiement :

« Si nous ne sommes plus riches, nous avons encore un bon père et une chère maman et nous sommes quatre sœurs bien unies. »