Page:Alembert - Traité de dynamique (1758).djvu/134

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& successivement chacun des mouvemens composans. Cela est clair par le Lemme précédent.

Corollaire II.

70. La même proposition seroit encore vraie, si les mouvemens composans n’étoient pas en nombre égal dans tous les corps ; par exemple, si le mouvement de l’un étoit décomposé en trois, le mouvement d’un autre en deux, &c. Car le Lemme précédent n’en seroit pas moins véritable, quand on supposeroit par exemple , c’est-à-dire que le mouvement n’eût point été décomposé.

Lemme V.

71. Si tant de corps , , , &c. qu’on voudra sont liés ou joints ensemble d’une maniere quelconque, sans néanmoins qu’il y ait dans le systême aucun point fixe ; & qu’on leur imprime les mouvemens , , , &c. tels qu’en vertu de ces mouvemens ils soient en équilibre ; je dis que si les corps , , , &c. pouvoient suivre librement les mouvemens , , , &c. le centre de gravité demeureroit en repos.

Car si on décompose les mouvemens , , , &c. chacun en deux autres , ; , ; , ; &c. parallèles à deux lignes données de position quelconque, que j’appelle & ; il faudra pour trouver le chemin du centre de gravité en vertu des mouvemens , , , &c. chercher le chemin de ce même centre en vertu des