Page:Alembert - Traité de dynamique (1758).djvu/149

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sées (art. 30 & 60) des vitesses  ; par notre principe, le levier seroit demeuré en repos, si les corps n'avoient reçû que les mouvements . Donc[1] , c'est-à-dire qu'en nommant , on aura ; par conséquent .


COROLLAIRE I.


88. Soient , les forces motrices des corps , & on trouvera pour la force accélératrice du corps , en mettant pour (art 22.) leurs valeurs . Donc si on prend pour l'élément de l'arc décrit du rayon pour la vitesse du corps , on aura en général[2]

  1. Voyez la note 2pag.60, & observez que sont ici des puissances.
  2. Il faut considérer que sont les impulsions momentannées que les forces accélératrices communiquent aux corps  ; & puisque le corps n'en conserve que ou , il s'ensuit que pour avoir le mouvement de ce corps il faut mettre dans la formule de l'article 21, à la place de la valeur de & à la place de . Voyez la note 1pag.24.