Page:Alembert - Traité de dynamique (1758).djvu/85

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corps parcourre l’espace fini pendant le tems fini , on aura [1], ou . Donc ou , & .

Il faut se donner de garde d’écrire , comme on pourrait y être porté en prenant pour ; car il est évident que par cette opération on

  1. On se propose dans cette Remarque de comparer toute force accélératrice à la pésanteur ; & voici le fondement de cette comparaison : l’équation donne ; par la même raison ; mais au lieu du rapport on peut substituer un rapport de quantités finies, en observant que les espaces parcourus naturellement en vertu d’une puissance accélératrice constante, sont comme les quarrés des tems ; ainsi on a ; (on observera que nous avons mis dans la proportion, & non pas parce que , comme on l’a déja dit, est double de l’espace réel, que la puissance seroit naturellement parcourir pendant l’instant .) On aura donc , & par conséquent , ce qu’on peut encore démontrer d’une autre maniere ; car en intégrant l’équation on a l’équation , qui étant comparée à l’équation donne la même proportion.