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CHAPITRE II.
Du Mouvement composé.
THÉOREME.

28. Si deux puissances quelconques agissent à la fois sur un corps ou point (Fig. 6.) pour le mouvoir, l’une de en uniformément pendant un certain tems, l’autre de en uniformément pendant le même tems, & qu’on acheve le parallélogramme ; je dis que le corps parcourra la diagonale uniformément, dans le même tems qu’il eût parcouru ou .

Soit la ligne inconnue parcourue par le corps ; il est certain (art. 6) que cette ligne sera une ligne droite, & que le corps la parcourra uniformément. Il n’est pas moins évident qu’elle sera dans le plan des lignes , , puiqu’il n’y a pas de raison pourquoi elle s’écarte de ce plan plutôt d’un côté que de l’autre. De plus, si lorsque le corps est arrivé à un point quelconque de cette ligne, on supposoit que deux puissances vinssent à agir sur lui, dont l’une tendît à le mouvoir suivant parallèle à avec la même vitesse qu’il a en suivant , & en sens contraire, & l’autre tendît à lui faire parcourir la ligne égale