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Page:Alessandro Manzoni - Les fiancés, trad. Montgrand, 1877.djvu/295

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amis, tant que l’un ou l’autre ne gagnera pas du bon sens ? Des écervelés qui en font toujours de nouvelles ; et ensuite c’est à moi à réparer leurs fredaines. Des libertins qui… vous me feriez dire quelque sottise, qui, à eux deux, me donnent plus à penser que… (et ici figurez-vous comme il souffle) que toutes ces bienheureuses affaires d’État ensemble. »

Attilio fit encore quelques excuses, quelques promesses, quelques respectueuses démonstrations ; puis il salua et s’en fut, accompagné d’un :

« Songez à être sage », qui était la formule de congé du comte envers ses neveux.