Page:Alexandre - La Collection Thomy Thierry, paru dans Le Figaro, 25 janvier 1903.djvu/17

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sûr des tableaux, des choses « cuisinées », – encore l’argot de la peinture comestible, – mais pour un agréable coup de soleil, pour une anecdote présentée avec bonhomie, il faut aussi supporter bien de la lourdeur et du terre-à-terre. Enfin, le Rémouleur, le Valet de chiens, les Mendiants sont de bonnes petites choses, des trésors de virtuosité bourgeoise, qui produisent d’autant plus d’effet que les maîtres hollandais en sont séparés, au musée, par vingt minutes de marche et divers escaliers.

Jules Dupré, sauf en un Soleil couchant, apparaît ici d’une opacité extrême ; c’est de la maçonnerie picturale indigeste, qui ne se sauve que par une certaine puissance de couleur. Et pour Troyon, malgré la perfection du métier,