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Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/12

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toutes les beautés d’une poésie de laquelle les Russes disent unanimement qu’elle réunit la force et l’ampleur de Corneille aux grâces et aux délicatesses de Racine. Comme aucun de nos lecteurs ne peut manquer d’avoir comparé des poésies, soit antiques soit modernes, avec la prose qui essaye de les faire passer dans notre langue, et d’avoir reconnu l’insuffisance de ces traductions, il faut, pour l’honneur de Pouchkine, que leur imagination nous vienne en aide, et s’efforce d’ajouter à notre simple canevas la broderie poétique dont nous avons forcément dépouillé ses œuvres.


Ivan Tourguéneff. — Louis Viardot.