Aller au contenu

Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/44

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

NE.

Près de sept ans. Il aurait aujourd'hui.... Dix ans se sont passés depuis l'événement ;

non, douze il aurait ton âge. Il régnerait.

Mais Dieu en a disposé autrement.

C'est par ce récit plein de larmes que je terminerai ma chronique. Depuis cette époque, j'ai peu cherché à connaître les choses du monde. Frère Grégoire, tu as éclairé ta raison par la science ; c'est à toi que je transmets mon travail. Aux heures libres d'exercices spirituels, décris sans vain orgueil de sage, décris tout ce dont tu seras témoin dans ta vie, la guerre et la paix, le gouvernement des tzars, les saints miracles des hommes qui ont plu à Di.eu, les prophéties et les signes célestes. Pour moi, il est temps de me reposer et d'éteindre ma lampe. Mais voici qu'on sonne la messe du matin. Seigneur, bénissez vos serviteurs. — Donnemoi mon bâton, Grégoire. (// sort.)

GRÉGOIRE Seul.

Boris, Boris, tout tremble devant toi. Personne n'ose seulement te rappeler le sort du malheureux enfant que tu as frappé. Et cependant,