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Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/61

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LE PREMIER GARDIEN.

Tu n'as pas entendu ? C'est bien. Et le tzar a ordonné de prendre ce fugitif et de le pendre. Sais-tu cela ?

M ISS AIL.

Je ne sais rien.

LE PREMIER GARDIEN à Varlaam.

Sais-tu lire ?

VARLAAM.

Je l'ai su dans ma jeunesse, mais je l'ai oublié.

LE PREMIER GARDIEN à Misstiil.

Et toi ?

MISSAÏL.

Dieu ne m'a pas donné cette sagesse.

LE PREMIER GARDIEN.

Alors, prends l'oukase du tzar.

MISSAÏL.

A quoi bon ?

LE PREMIER GARDIEN.

Parce qu'il me revient que cet hérétique fugitif, ce coquin, ce voleur, c'est toi.


MISSAÏ