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Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/86

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que ville d'Olga1, la renommée s'est tue sur son nom.

KOURBSKI.

Mon père a passé le reste de ses jours en Yolhynie, dans les biens qu'Etienne Batliori lui avait donnés. Retiré, solitaire, c'est dans les sciences qu'il cherchait ses consolations, mais en vain ; il se rappelait toujours la patrie de sa jeunesse, et il l'a regrettée jusqu'à la mort.

DMITRI.

Chef malheureux, quel éclair a jeté le lever de sa vie orageuse et bruyante ! Je suis ravi, noble chevalier, que son sang se réconcilie avec la patrie. Ne nous rappelons pas les fautes des pères ; que la paix soit sur leurs tombeaux. Approche, Kourbski : ta main. — N'est-ce pas étrange ? Le fils de Kourbski mène au trône.... qui ? Oui, le fils d'Ivan. Tout est pour moi, les hommes et le destin. (1 un autre.) Toi, qui es-tu ?

UN POLONAIS.

Sobanski, gentilhomme libre.

1. Pskoff, ville fondée par Olga, grand'mère de saint Wladimir, et qu'on peut nommer la Clotilde des Russes.


DMITRI.