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Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/88

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pour voir tes clairs yeux de tzar et pour te faire le salut de toutes leurs têtes.

DMITRI.

Je connais les Cosaques du Don ; jamais je n'ai douté que je verrais leurs drapeaux dans mes rangs. Nous remercions notre armée du Don. Il nous est connu que maintenant les Cosaques sont injustement persécutés ; mais si Dieu nous aide à monter sur le trône de nos pères, notre protection rendra ses anciens droits à notre Don fidèle et libre.

Un Poëte. Il s'approche, salue très-bas, et touche le pan du manteau de Dmitri.

0 grand prince ! illustrissime fils de roi !

DMITRI.

Que désires-tu ? Le Poète lui présentant un rouleau de papier. Accepte gracieusement ce pauvre fruit du travail d'un cœur dévoué.

DMITRI.

Quoi ! des vers latins ! Cent fois sacrée est l'alliance de l'épée,et dela lyre ; le même laurier les enveloppe amicalement. Je suis