Aller au contenu

Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/96

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

joue une polonaise. — Dmitri passe avec Marina, formant le premier couple des danseurs.) Marina à voix basse. Oui, demain soir, à onze heures, je serai près du jet d'eau, dans l'allée des- tilleuls. (Ils passent. —Entre un autre couple.)


LE DANSEUR.

Qu'est-ce donc qui le séduit en elle ?

LA DAME.

Comment ! c'est une beauté.

LE DANSEUR.

Oui, une nymphe de marbre : la bouche sans sourire et les yeux sans vie. (Ils passent. — Un autre couple.)

LA DAME.

Il n'est pas beau, mais son aspect est agréable. On reconnaît sur-le-champ le sang royal. (Ils passent. — Un autre couple.)

LA DAME.

Quand vous mettez-vous en campagne ?

LE DANSEUR.

Dès que le tzarévitch l'ordonnera ; nous sommes prêts ; mais la Panna Mnichek nous retient ici prisonniers avec Dmitri.


LA