Page:Alexandri - Ballades et Chants populaires de la Roumanie, 1855.djvu/214

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« De mon kobouz d’os
« À la voix vibrante. »




Et voilà, voilà,
Que Mihou soudain
Commence en ce lieu,
À dire avec feu,
Commence doucement
À dire avec âme
Un chant émouvant
De telle beauté,
Que les monts en résonnent,
Les aigles accourent,
Les pins se balancent,
Les feuilles murmurent,
Les étoiles brillent
Et arrêtent leur course.
Et tous les Hongrois
L’écoutent avec amour ;
Et Janock soudain,
D’adoucir sa voix ;
Il s’adresse à Mihou
Et l’invite à table :

— « Viens, dit-il, Mihou,
« Viens ici, mon brave,
« Festiner ensemble
« Et nous réjouir ;