Page:Alexandri - Les Doïnas, 1855.djvu/162

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glacée, triste présage de la mort, ruisselait à grosses gouttes sur son visage. Après un supplice d’une demi-heure, il rendit enfin son âme entre les mains de ses bourreaux.

Telle fut la fin d’Alexandre Lapuchneano, qui laissa une tache de sang dans l’histoire de la Moldavie.

On voit encore de nos jours, au monastère Slatina, bâti par lui et où il fut enterré, son portrait et celui de sa famille.


Negruzzi. — Traduit par J. Voïnesco.

FIN