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Page:Alexis - Émile Zola. Notes d’un ami, Charpentier, 1882.djvu/255

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Notre Père, il est temps. Oh ! qu’un autre Jésus
Expire sur la croix et du chaos nous sorte.
Notre corps, vil lambeau, n’a plus qu’une âme morte.
Venez, ou je croirai que vous n’existez plus !
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Tandis que contre tous j’exhalais ma colère,
En chantant Rodolpho poursuivait son chemin,
Si bien qu’il se trouva sous le balcon de pierre,
Par où, montant le soir, il descend le matin.
Il était chez sa belle. Au moins n’allez pas croire
Qu’il avait, enragé, couru comme le vent
Ou comme une nonnain s’enfuyant du couvent.
Il s’était arrêté quatre ou cinq fois pour boire.
Il ne pouvait passer devant un cabaret,
Sans juger doctement le vin qu’on y vendait.
De plus, tout en frisant sa barbe, un mousquetaire
L’ayant trop regardé, mon Rodolphe avait cru
Qu’il demandait un duel : il s’était donc battu.
Il laissa son cheval à l’endroit ordinaire ;
Et, cessant tout à coup un air qu’il chantonnait,
Il murmura :
Il murmura :— Le diable emporte le notaire !
Marc doit avoir maigri de chagrin. J’ai mal fait
De ne pas l’aller voir avant d’embrasser Rose.
Une amante, un ami, n’est-ce pas même chose ?
Une minute au plus j’aurais serré sa main,