Page:Alexis - Œuvres poétiques, tome 1.djvu/59

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L A B C DES DOUBLES 4g Qu’il est vray. De rechief, s’on vend, De la langue faillons souvent. Le cueur a tost juger s’avance 1 1 20 De ce dont n’avons pas sçavance, Et en gectons nostre sentence Sans sçavoir bien comment s’entend ce. Saige est qui son fait propre sent ; On n’en voit pas ung entre cent. I 125 ABn que chascun son fait sente, Tenons de vérité la sente. Maie Bouche put plus que souffre, Bon Couraige a peine la souffre, Et toutesvoyes il fault se offrir I I 3o A tout endurer et souffrir. Se Faulx Rapport nous tient soubz las, Si fauldra prendre en nous soûlas Et faire de tout ung soubzris. Trop maleureuse est la souris II 35 Qui ne cognoist plus d’une sorte De pertuys par ou elle sorte. S’on charge aucun, fault il qu’il s’aille Tuer par desespoir, ou saille De plain sault en Loire ou en Seine ? i 140 Ce n’est pas la voye plus saine. Le bon vin se tient sur la lye ; Le saige homme a raison s’alye Se de renommée est saillye Aucune parolle orde et salle : 1 145 Discreccion tout son fait salle. Homme qui acquiers en tous sens Deniers a milliers et a cens, Ms. : 1 143 De sa renommée. — Impr. : 1 1 19 manque. — 1 120 manque. — 1 1 24 On ne. — 1 1 26 Tenant. — 1 1 3o Et tout. — 1 1 32 Si nous fault il prendre soulas. — 11 33 du tout. — 11 38 pour. — 1143 Se de sa renommée saillye. — H44 Est quelque parolle. — 1145 Pacience règne en sa salle.