Page:Alexis - Œuvres poétiques, tome 1.djvu/61

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l’a b c des doubles 5i Portant ou fronc de thau les seings ’ Et d’estolles de gloire sains

180 Avec Dieu et les benoistz saincts. 

Chascun des simples gens s’avoye, Soit de Pymont ou de Savoye, Pour cognoistre Dieu et sa voye. J’en ay dit ce que j’en sçavoye. ii85 Les autres qui liront cy ens, S’ilz sont trop plus que moy sciens, Preignent en gré, si je ne sçay Mieulx escripre cest A. B. C. Cher frère, je vous pry ce jour 1 190 Que vous le lisez sans séjour, Affin que vous, de Dieu serf, vice Ne facez ou divin service. Se tout ne peut en voz sachetz, Une lettre ou deux en sachez, 1195 Et qui pourra toutes les saiche, J"ay de parler la gorge saiche ; Mais courrir ne puis comme cerfs, Pour ce que aux équivoques sers. J’en ay ja mys, comme je sens. 1200 La mercy Dieu, plus de cinq cens ; Se tous les autres je serroye, D’ennuv ou chemin me serrove. Le grain par my la paille serre Et les febves par my le cerre. i2o5 Sur le tout a vous me souhzmect Depuis les piez jucq au soumet. Itnpr. : 1178 le seings. — 1179 Et destre de gloire saintz. —

ca voye. — 11 89 Chers frères. — 11 90 lires. — 1191 du 

diuin. — 1204 Et les febucs parmy soubzmect la terre. I. Allusion au signe dont l’ange de l’Apocalypse marque le front des élus.