Page:Alexis - Œuvres poétiques, tome 3.djvu/152

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

la dernière strophe commence de même pas ce vers :

A Dieu, mon bon seigneur et frere[1];

On peut se demander si le personnage mis en scène n'est pas le propre frère de Guillaume Alexis, celui qui plus tard devait, lui aussi, entrer dans un monastère et se faire cordelier. Si notre attribution est fondée, le Debat serait l'un des premiers ouvrages du moine de Lyre. Il parait en effet remonter au milieu du XVe siècle. Le fait certain, c'est que le petit poème eut un grand succès, attesté par une foule de manuscrits et d'éditions, ainsi que par une multitude de petites variantes. Il faut noter aussi, comme un indice non équivoque de succès, la réponse composée par un anonyme, le Dyalogue du mondain et du celestin, que nous ne croyons pas devoir en séparer, et que nous réimprimons à la suite. On peut rapprocher du Debat une composition du XVIIe siècle intitulée : "Dialogue entre deux amis, dont l'un étoit séculier et l'autre s'était fait moine depuis peu" ("Recueil de pièces curieuses" ; La Haye, Moetjens, 1694, pet. in-12, pp. 355-371).

2 Voy. tome II. p. i.

  1. [Cf. une variante du v. 227.]