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Page:Alexis - La Fin de Lucie Pellegrin, etc, 1880.djvu/23

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IV

Restées seules, et ne songeant plus à leur soif, les quatre femmes maintenant fumaient chacune leur cigarette. Sur une chaise, à côté d’Héloïse, Miss couchée sommeillait. Le garçon était déjà venu desservir les tables, sur lesquelles il n’y avait plus que les carafes, la moutarde près du pyrophore plein d’allumettes, des verres propres retournés, et les serviettes encore dépliées à côté de leurs ronds en étain. Puis Charles était allé remplacer au comptoir le gros Victor qui devait faire sa sieste.

Les deux Adèle, Marie la frisée et Héloïse parlaient encore de Lucie Pellegrin. Dans la nonchalance de leur digestion, dans l’accablement de l’après-midi de juin, au fond de l’étroite arrière-salle où leur désœuvrement, qui se sentait chez lui, s’acoquinait parfois