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sol qu’elle occupe depuis un temps immémorial, et très-fière de sa petite cité. On se disputa l’honneur d’y guider nos marins, qui durent la visiter en tous sens, et rencontrèrent partout l’accueil le plus cordial. On leur vanta aussi la beauté des environs, et par-dessus tout, l’imposant spectacle que présentaient les ruines d’une ville immense, située à une demi-lieue de là. Mais la journée était trop avancée pour permettre une excursion immédiate ; le lieutenant ramena donc ses hommes à bord, où leurs récits nous remplirent de surprise et de joie.

Dès le lendemain, je fis annoncer ma visite au nouveau chef que les naturels avaient choisi.

Je descendis à terre vers trois heures, accompagné de mon état-major.