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LES RUINES DE PARIS

laires, dont plusieurs débris encore embrasés s’abattirent avec fracas aux portes de notre ville. Mais ce n’étaient là que les phénomènes avant-coureurs du plus effroyable des cataclysmes. Pendant quelque temps, le ciel resta obscurci par une épaisse fumée, au sein de laquelle se produisaient, à intervalles presque égaux, des lueurs étranges. Puis, tout à coup commencèrent à tomber, non par gouttes, mais par masses énormes, des torrents d’un liquide empesté, qui eut bientôt renversé les puissantes digues construites par nous au commencement de la saison, et que nous regardions comme une rempart inébranlable. À cette fétide inondation succéda une pluie de cendres brûlantes.